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Paroles d'enfants




Je pensais que c'était bien, mais je n'imaginais pas que cela soit aussi bien ! Alexandre - Trans-Oasis 2003

Ce matin, j'étais dans la joëlette, ça allait vite, il y avait du vent, j'avais l'impression que c'était moi qui courait... ! 
Julien - Trans-Oasis 2003

Si l'on m'empêchait de chasser les scorpions, c'est comme si on empêchait un boucher de couper le viande et un coureur de courir... !  Séverin -Trans-Oasis 2003

Il faut une sacrée force physique et mentale pour faire ça. C'est la première fois que je voyais tout le monde s'embrasser : les profs, les élèves, les coureurs. Manal - Trans-Oasis 2003

Je me suis bien amusé, c'était super, continuez comme ça ! Roberto - Trans-Oasis 2003

C’était super ! La course était géniale et  le paysage magnifique même le soleil était là.
Je remercie tous  les coureurs qui nous ont encouragés  pendant la course et mes copains des dunes d’espoir qui m’ont fait passer un super moment. Bravo à tout le monde !!! Maxime - 10 km de Bailleul


J'ai retrouvé des coureurs que j'avais connus à l'arrivée du Marathon des Sables en 2001 où j'étais avec ma classe. Je trouve qu'ils se font aussi plaisir. Je les ai beaucoup encouragés et j'ai aimé franchir la ligne d'arrivée en marchant.Yassine - Semi marathonde Bailly

Je n'avais jamais couru avec Yassine, mon copain d'école et cela m'a rappelé l'arrivée du Marathon des Sables au Maroc. Il y a des nouveaux coureurs et c'est bien. J'étais stressé avant la course et ravi après. Je ne connaissais pas ce coin de forêt qui est près de mon domicile. Jacques -Semi marathon de Bailly

Oui un e-mail pour vous dire ma JOIE de DIMANCHE je suis vraiment heureux d'avoir pu participer à ce semi-marathon, c'était une première pour moi de pouvoir m'associer à votre groupes Dunes d'Espoir, une famille de coeur, de solidarité, je suis émerveillé et trés ému de la gentille de tous les coureurs de " Dunes d'Espoir", quelle belle petite famille...
Freddy -Semi marathon de Monéteau

Fredo se joint à moi pour remercier toute l'équipe de Dunes d'Espoir parce que si l'association était pas là,  on n' aurait sans doute pas vécu cela donc MERCI et continuez comme ça.
Fabien -Semi marathon de Monéteau





Témoignages des parents





Et un ... et deux ... et Dunes d'Espoir ........!! Ce refrain trotte encore dans nos esprits ce matin.
Merci à tous pour cette matinée qui nous pensons restera gravée dans la mémoire de notre fille.
Une ambiance et un moral qui n'ont pas fléchi durant les 23 km grâce à l'humour et les chants de motivation de l'équipe. Et tout ça pour fournir "les jambes"  à de jeunes handicapés. Bravo ! Le bouquet final fut la montée sur le podium et la remise d'une superbe coupe à Adeline. Nous nous y attendions pas. Quelle surprise !! Encore merci à Dunes d'Espoir, les organisateurs de la course et la commune de Vauhallan.
Les parents, les grands-parents d'Adeline  (Course du Castor Fou - Mai 2003)



Du sable plein les yeux au propre et au figuré, ce rêve si prometteur s'est révélé encore plus "fort".
Avoir accepté nos enfants pour ce qu'ils sont, leur avoir fait confiance, avoir su partager avec eux et les aimer.
Que rêver de plus ? L'intégration n'est souvent qu'un vain mot. La moquerie, l'ignorance, le rejet et le mépris n'ont pas leur place avec vous. La société à travers vous les a reconnus. Ils en sortiront grandis. Vous leur faites franchir des montagnes ... et des déserts. Du bonheur, que du bonheur donc pour nos enfants et nous parents. Que vous puissiez faire partager encore beaucoup de ces moments si privilégiés à d'autres familles en gardant votre dynamisme, votre gentillesse et votre côté si chaleureux.
Merci à tous. Nous ne sommes pas prêts à vous oublier.
Un leitmotiv à la maison: " il me manque les coureurs" rabâche Maéva, les yeux encore rêveurs ...   
Parents de Maéva (Trans-Oasis Mars 2003).



J’ai vu Yassine heureux de participer aux compétitions, il s’est rapidement attaché à l’équipe, il a le sentiment d’en faire partie et de réaliser quelque chose d’original. Les marathoniens lui ont apporté des moments de joie et d’émotion qu’il a vécus intensément. Il est allé 8 jours au Maroc en 2001, pour accueillir ses camarades de classe à l’arrivée du Marathon des Sables, ce fût un voyage inoubliable, une grande expérience. Yassine en est revenu transformé. Il a progressé sur le plan physique, il s’oblige à se déplacer davantage avec l’aide de ses canes, car il fait souvent référence à l’effort produit par les coureurs en compétition
Madame T, maman de Yassine (13 ans)



Jacques s’est découvert un nouvel intérêt pour le sport et après plusieurs compétitions avec l’équipe, il s’est donné le but de faire le Marathon de Paris 2002. Afin de réaliser « son » projet, il s’est entraîné physiquement en se musclant le torse pour bien tenir sur la Joëlette, il a appris à boire seul avec une gourde, pour s’alimenter pendant la course. Aujourd’hui, Jacques est fier de posséder le statut de marathonien, il se sent valorisé, il en parle aux autres. Il possède, à présent, en lui, le goût du dépassement de soi, il va jusqu’au bout des petites choses qu’il entreprend au quotidien, « comme un marathonien » dit-il.
Madame G, maman de Jacques (16 ans)



Corentin est très sportif, il n’a pas eu de difficulté à intégrer l’équipe de coureurs et à comprendre leur niveau d’effort. Il a été choisi pour participer au Marathon des Sables 2001. Le désert marocain l’a fasciné, il a envie d’y retourner. Il vit avec passion les compétitions qu’il fait régulièrement, il se sent membre à part entière de l’équipe, ils sont tous devenus ses meilleurs amis. Corentin a réalisé une excellente année scolaire et cela lui a permis d’entrer au collège.
Madame B, maman de Corentin (13 ans)



... nous parlons encore de la journée du 15 août....beaucoup d' émotions pour Mickael et sa maman il en reparle encore et tout ceci donne vraiment envie de recommencer avec d' autres résidents qui rêvent aussi d' embarquer avec vous.....
j' espère que dunes d' espoir donnera de l' espoir aux Croisic...car c' est vraiment merveilleux et tellement vrai ce que vous faites .....bref j' espère bâtir de nombreux projets avec vous.
Nathalie et Mickael  


Nous avons tous été réellement enchantés de partager avec vous et grâce à vous cette promenade sous un ciel clément.
Encore merci pour ce que vous faites aussi bien pour les enfants tel que Timothée que pour leurs frères, Sours et parents !
Nous vous remercions de bien vouloir passer ce message à tous les « heureux coureurs », qui en plus arrivent à discuter en courant (même dans les côtes!)

Emmanuelle et Sébastien (parents de Timothée)


Témoignages de nos compagnons de route



         Théo COUFORT, délégué diocésain à la FSCF, participe à des raids sportifs où l'esprit de coopération et d'entraide est aussi important que le chrono: en novembre 2002, dans la jungle de Thaïlande, en mars 2003, la Trans-Oasis du Sud tunisien, en avril 2003 la Stramilano, la plus grande course populaire du monde: 50000 coureurs classés ... sans un seul coup de poing.

          Le soleil est déjà haut dans un ciel limpide au-dessus des superbes dunes arrondies de sable blanc. Il fait déjà chaud. Nous sommes 134 hommes et femmes de tous âges à pratiquer les étirements d'usage et piétiner avant le départ.
Nos muscles brillants enduits de camphre répandent une odeur subtile qui fait fuir un scarabée noir sur la dune blanche. Derrière nous les véhicules 4x4, nouveaux princes du désert sont alignés en rand d'oignons.
          La quatrième étape de la Trans-Oasis du Sud tunisien comprend 21 kilomètres de dunes depuis El Fahouar jusqu'à Es Sabria, au sud-ouest de Douz. Le départ est donné. La petite troupe arc-en-ciel serpente en foulées parmi les dunes, le silence petit à petit s'installe et le flot des coureurs s'étire.  
          Dieu qu'elle est belle, pure et grandiose cette nature! Un gros peloton de coureurs en jaune ressemble à des fourmis s'entraidant pour amener un précieux butin à la fourmilière. Ce sont des athlètes qui poussent, tirent, soulèvent en courant un petit groupe de jeunes handicapés, attachés sur leur "Joëlette" (chariot spécial, tout terrain, avec brancards et lanières). Une fille, des femmes et des hommes: des profs de gym et même le champion de France des 100 bornes.
          Sans discours ni fanfaronnades, ils se défoncent tous pour une même cause: l'épanouissement de ces jeunes handicapés. Quelle audace! quel courage! quel enthousiasme! quel exemple! quelle foi! quelle "leçon" pour moi qui dispose de tout mon petit bien-être à tous moments...
Ils sont tous là: ils se relaient, côte à côte, le dos courbé sous le soleil qui brûle leurs épaules. Leur joie éclate en chants  qu'on entend au loin par-dessus les dunes inombrables. 
          Aprés la traversée d'un chott, un petit point apparait à l'horizon. Il bouge, il grossit. Ce sont eux, toujours en peloton serré. On les entend, ils arrivent, quel mérite, quel témoignage. Une ovation les attend ... Tous trempés de sueur ... Quel bonheur!
Demain ils vont repartir pour une autre étape, avec le même enthousiasme, repoussant les limites de l'impossible, au fin fond du désert. Merci et bravo les Dunes d'Espoir. Théo

Merci aux coureurs de Dunes d'Espoir d'être venus aussi nombreux pour le plus grand plaisir de nos quatre jeunes participants et pour ainsi témoigner de la vitalité de l'association. Les deux jeunes de l'Institut d'Education Motrice de Bailly sont des "anciens" des compétitions, j'ai retrouvé chez eux une réelle appartenance à Dunes d'Espoir qui s'est traduite par une vraie préparation de l'évènement. Les liens d'amitié se sont encore renforcés. André - Coureur des Dunes d'Espoir - Semi marathon de Bailly


Une journée à l'EREA



Une journée à l'école de l'hôpital de Garches

Profiter d’une journée de vacances pour retourner sur le chemin de l’école ! C’est extra ! Qu’est-ce que j’attendais de cette journée, je ne peux pas le dire, je ne le sais pas vraiment : rencontrer les enfants en dehors des courses, découvrir leur quotidien, le travail des adultes auprès d’eux.
 
Le grand projet de Dunes d’Espoir sera réalisé avec les enfants de cette école.
 
C’était une belle journée, Antoine, instituteur à l’EREA, me fait découvrir les classes. Je suis presque sûre que j’aurai eu la même émotion en rentrant dans l’école de mon enfance, les dessins des enfants aux murs dans les couloirs, les porte manteaux à hauteur d’enfants avec quelques « repères » pour les identifier, ce calme avant l’arrivée des enfants et le trac avant de les rencontrer !
Premiers contacts avec Madame Frigara, directrice de l’établissement, Anne et Sophie de la classe dite « Tremplin », la prof de gym, d’arts plastiques et tous les autres institutrices et instituteurs qui m’ont tous réservé un très bon accueil et je les en remercie.
98 enfants viennent dans cette école, de la maternelle au CM2. Il y a plus de 20 instituteurs.
 
D’un coup, on passe de couloirs déserts à des couloirs remplis de vie ! La seule différence avec le milieu ordinaire, ce sont les quelques infirmières et infirmiers qui accompagnent les enfants,  et une gaieté chez ces enfants, inattendue, en tous cas telle que je ne l’imaginais pas. La classe commence, Antoine a instauré une petite coutume, le vendredi, les enfants qui le veulent écrivent sur une feuille ce qui ne va pas, ils la mettent dans une boite et le vendredi toute la classe en discute pendant quelques minutes. Hélas, j’ai raté la discussion car déjà je dois aller dans la classe d’à côté, la classe de Rémy, parler de Dunes d’Espoir, et répondre aux questions des enfants.
Alors il y a déjà des enfants qui ont réalisé leur première course, leur première sortie avec les Dunes d’Espoir : Rémy, Mathéo, Charlotte, Parthipan, Eléonore, Cybille et puis il y a les enfants pour qui c’est encore l’inconnu. Ceux que l’on sent encore réticents mais qui seront vite rassurés, ceux qui s’y voient déjà ! Et certaines questions commencent à arriver :
Est-ce qu’il pleut dans le désert ?... Et vous les mettez où les fauteuils quand il pleut ? … C’est quoi une joëlette, c’est quoi un cross ?  …
La classe est composée de 6 élèves, ils sont tous assis autour d’une table et ils m’attendent. Je crois savoir qui est le plus impressionné de tous : moi ! Rémy connaît déjà, il a fait la sortie de l’opération Pièces Jaunes, il raconte à ses camarades, l’escorte de policiers, le grand costaud (David Douillet) … c’était au mois de janvier, c’est aussi frais dans son esprit que si ça avait été hier !  Chacun prend la parole à tour de rôle, une petite à un problème d’élocution, on respecte, les autres enfants l’écoutent, il n’est pas évident de toujours la comprendre, je me rendrai compte que déjà une ou 2 heures plus tard je la recroiserai et une conversation pourra être tenue.
Et déjà je dois aller dans la classe des petits. Ici aussi ils ont l’air contents de me rencontrer. Mathéo est là et c’est pour lui l’occasion de raconter son cross de la sablière. Pendant ce temps des enfants arrivent en classe. En fait les enfants subissent des soins en cours de journée, l’enseignement est adapté à leur traitement. On reparle des déserts, de l’eau. Une des institutrices explique que pendant sa jeunesse, chez ses grands parents, elle allait chercher l’eau dans un puits, les enfants n’en reviennent pas ! Ils ont pour mission de questionner leur grand-parent à ce sujet.
Retour dans la classe d’Antoine, chut c’est la dictée !  
Puis avant la récréation Antoine demande aux enfants de me parler de Lamoura, c’est le lieu de leur prochaine « classe verte » au mois de Mai. Lamoura se trouve dans le Jura. Les enfants et les professeurs vont partir faire de la randonnée, avec les joelettes. Il y aura les enfants qui ont des difficultés à se déplacer qui seront assis dans la joelette, ceux qui peuvent tireront et pousseront les joelettes avec l’aide des professeurs. Un exposé  a été fait par les enfants avec photos et cartes …
 
C’est la récréation pour certains mais d’autres sont dans la salle de sports avec Nelly. 4 ou 5 petits sont là en train de jouer « au ballon brûlant », le but du jeu, envoyer les balles dans le camp adverse. Certains se déplacent avec une flèche (sorte de déambulateur), d’autres en tricycles. Chacun avec son handicap s’adapte à l’environnement. Nelly est là dynamique, aidée par l’institutrice afin que tous les enfants participent.
Il y a encore beaucoup de choses à faire pour le restant de la journée mais pour l’instant le personnel médical vient chercher les enfants. C’est l’heure du déjeuner pour certains, des soins pour d’autres.
Déjeuner, ambiance sympa entre instits, c’est le moment pour discuter car le restant de la journée c’est difficile, une idée pour faire la prochaine sortie ? Il faut penser à des endroits facilement accessibles, sympas pour les jeunes, des idées ? Un petit conseil pour expliquer une chose à un enfant. Et puis ça y est les cris et les rires des enfants au loin qui reviennent, d’attaque jusqu’à la fin de l’après-midi !
Pour moi l’après-midi commencera dans la classe d’Arts Plastiques ! Ambiance extraordinaire ! Ce sont les plus grands de l’école! Et Serge est un artiste! Son principal souci, c’est que les enfants finissent leur maison en terre pour la prochaine fête. Il reste peu de séances, les enfants savent exactement quoi faire. Prendre la terre à un endroit, mettre la blouse. Ils doivent finir un ensemble de maisons avec une architecture style Strasbourg. Certains vont chercher sur Internet à quoi ressemble la coiffe des femmes Strasbourgeoises.  D’autres sont en train d’attaquer la fabrication de leur cigogne. Et j’apprends des choses. Vous savez vous pourquoi les cigognes font toujours leur nid en haut des cheminées ? ….. Moi je sais !
Puis direction le Tremplin ! Anne et Sophie sont des petits bouts de femmes avec une énergie débordante. Elles veulent profiter de ma présence pour reparler de Dunes d’Espoir, des courses. Cécilia une des jeunes élèves n’est vraiment pas rassurée, les joëlettes ? Elle n’y tient pas ! Ses doutes sont de courte durée et la description des photos du site la tente plutôt finalement. D’ailleurs Cécilia fera sa première course avec les Dunes dans quelques jours !
Eléonore est là aussi, elle a fait la course des 3  pignons et un sourire radieux revient à la visite du site !  
Direction la bibliothèque ! Tous ces enfants n’arrêtent pas ! Le petit groupe se dirige vers la bibliothèque de l’hôpital. Les institutrices Anne et Sophie aident dans les choix mais n’imposent pas ! Et puis retour dans la cour de récréation, c’est vraiment une belle journée et il faut en profiter. Un nouveau jeu ! La chasse aux œufs au chocolat dans la cours de récré !
Et la journée se termine gentiment au milieu des éclats de rire, la petite Cindy qui vient me prendre la main, j’adore !
 
Certains de ces enfants vont retourner ce soir dans leur chambre à l’hôpital, les autres vont rentrer chez eux. Je ne crois pas que cette joie de vivre soit exceptionnelle dans cette école. Je suis sûre que c’est le quotidien.
Les enfants croquent la vie, ils en savourent la moindre saveur.


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