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Ils l'ont fait 




 Le projet



                                         
Entre le silence du sable et la solitude des rochers, c'est là dans le désert de l'Adrar, au sud d'Atar que 11 jeunes découvriront des paysages époustouflants en compagnie des coureurs de Dunes d'Espoir. 
                                        
Ce désert est réputé pour l'extrême variété de ses paysages: un ensemble de dunes, de plateaux, et de montagnes d'où surgissent moults oasis. 

Ce raid qui enchaine 6 étapes, correspondant chacune à un semi-marathon, sera pour tous l'occasion de porter un autre regard sur ce qui est invalidant et d'appréhender la vie autrement.





            

Objectifs du voyage
:

Faire découvrir le désert, une culture, un pays à des jeunes scolarisés pour la plupart au lycée Toulouse-Lautrec de Vaucresson, par une approche originale qui allie sport et connaissance. 

Participer à une compétition sportive officielle et reconnue. Contribuer à l'insertion dans la vie sociale de ceux qui, à cause de leurs "différences" rencontrent plus de difficultés. 


Organisation des journées:

Le matin, tous les enfants participent à la course. 2 groupes de 4 enfants se succèdent, chaque jour, sur la piste dans les joëlettes emmenées par les coureurs. Les autres suivent l'épreuve en 4X4, avec les accompagnateurs, et participent aux ravitaillements, chronométrages,... 
Les 3-4 derniers km de chaque étape seront parcourus par tous les enfants. Chaque enfant parcourra environ 40km, en course dans le désert. 

L'après-midi, découvertes et rencontres pour tous. Excursions et visites locales en fonction des sites de séjour; Rencontres avec les habitants et l'artisanat local (marchés, poterie, tapis ...). Visio-conférences et journal de bord 


L'équipe

Elle est constituée de 48 personnes, dont 11 enfants, une équipe enseignante de 4 professeurs (lycée Toulouse-Lautrec), une équipe médicale (un médecin pédiatre urgentiste et une infirmière) et 30 coureurs dont 2 médecins, 2 kinés et 1 caméraman. 
 

Les partenaires

Toute notre reconnaissance à ceux qui ont soutenu cette merveilleuse aventure.

AXA Atout Coeur
Caisse d'Epargne Ile-de-France Ouest
Carrefour
Conseil Général des Hauts de Seine
Conseil Général des Yvelines
Fondation Hôpitaux de Paris - Hôpitaux de France
France Telecom mobile satellite communications
Inter Mutuelles Assistance
Jet Tours
Médirest
Scolarest
Secours Catholique

Et également les sociétés INCAVARE, NOVARTIS FARMA, Les Voix du Nord et l'association Le Goeland APHAF.

           




 Les Aventuriers



Jonathan, Sylvain, Tom, Marie, Lionel, Feriel, Morgan, Sandra, Mathieu, Quentin, Sylvain

Tom

Lionel


Sylvain

Marie


Morgan

Feriel


Sandra

Jonathan


Sylvain


Quentin

Mathieu

 
11 jeunes se préparent depuis un an pour un raid en Mauritanie. 

Comment?... En rencontrant les coureurs de Dunes d'Espoir, en participant aux courses du calendrier de l'association, en étant simplement  présents sur les courses pour encourager les camarades. 

Ce projet ce n'est pas que 7 jours en Mauritanie, ce sont également tous les moments déjà partagés: Le marathon de Paris avec Lionel et Mathieu, le semi-marathon de Bailly avec Marie et Morgan, la Foulée Meudonnaise avec Sylvain et Jean-Marc, des kms parcourus avec Quentin dans les dunes du Nord, et Tom à la foulée verte de Clamart.... 
 
Tous attendent quelque chose de ce voyage...



 Le voyage vers Atar









Paris - Atar - Seguelil

Départ pour Atar de Paris.
Accueil à l'aéroport, formalités et transfert à l'hôtel "Méhariste" d'Atar.
Après le déjeuner départ pour Seguelil, visite du village Hamdoum.
Dîner et nuitée en bivouac.


Compte-rendu de la journée (mise à jour 19h30):
 


 


Nous voici partis pour une immersion dans le désert de Mauritanie. Que de contraste ! Quitter la France, grise, froide, pluvieuse au début de l’hiver et se retrouver dans une ambiance estivale, avec une atmosphère lumineuse, une chaleur sèche et des odeurs si caractéristiques de poussière qui vous font entrevoir qu’ici commence un autre espace : le désert. 

A Atar, ville proche de la frontière marocaine dans le nord du pays,  la civilisation ne s'étend que sur quelques mètres carrés avec des rues de terre battue et des maisons basses beiges. Bon voyage sur Air Méditerranée, après une escale d’une heure à Agadir pour faire le plein, nous sommes arrivés à Atar vers 12h30 heure locale, (ici nous avons moins 1 heure de décalage avec la France). 

Traditionnel passage de la douane. . . avec signature individuelle sur chaque passeport par le commissaire de l’aérogare dans une chaude ambiance (30°) pleine de sourires accueillants.

Sur le parking devant les marches chargement du matériel et des bagages, rencontre avec les chauffeurs de 4x4 qui nous accompagneront toute la semaine, puis après un déjeuner en ville, destination le premier bivouac pour une première nuit sous les étoiles.
                       

Kid's infos:     

Tous en forme ’’même pas fatigué’’ disent-ils,
Il fait chaud !!
C’est désertique ici !!
Ici les habitations sont bizarres…
Vivement ce soir pour dormir sous la tente
              



Arrivée à Atar ...













Première visite touristique ...










Premier bivouac ...





 Etape Hamdoum








Hamdoum - Azougui
          
Transfert au point de départ de la course (9km200) de Seguelil.
Arrivée dans la palmeraie.
Après la course, transfert à Azougui (5km600), après le déjeuner, visite du village (ancienne capitale des Almovarides)
Dîner et nuitée en bivouac à Azougui
.


Compte-rendu de la journée (mise à jour 19h15):


 


La lune est encore haute dans le ciel, les plus courageux passent de la position allongée à debout puis font quelques pas pour se dégourdir les jambes. Les autres, les plus nombreux, sont assis sur leur matelas, se regardent sans un mot et retombent pour quelques minutes de « rab » dans un semblant de sommeil. Il est 5h30 le bivouac s’éveille pour une première journée de course. 

Revêtir son équipement de coureur: tel est le défi de tous ce matin. Pour les jeunes c’est simple :’’maman a tout mis dans le sac’’ et c’est vrai il ne manque ni crème solaire, ni lunette, ni casquette ! Petit déjeuner et transfert en 4x4 sur la ligne de départ ; Il est 8h30 le départ est donné : direction village d’Azougui. 

L’équipe des dunes part ¼ d’heure avant les autres coureurs pour nous donner le plaisir de les rencontrer ensuite sur la piste quand ils nous rattraperons, vers le 1er ravitaillement (Km 5) pour les plus rapides. Le ciel est nuageux mais il fait déjà 26° à 10h du matin. Là au croisement de deux pistes, nous ne voyons pas une balise et nous engageons dans la mauvaise direction, comme les coureurs devant nous ont fait la même erreur, nous sommes confiants et persistons environ 2km avant de rebrousser chemin en faisant une trace directe vers la 2ème piste, guidés par Bruno qui a escaladé une colline pierreuse pour assurer la manœuvre. Cette petite variante a beaucoup amusé les enfants. Sur la fin de l’étape nous traversons des oueds ensablés avant de déboucher sur une large vallée. Surprise, durant toute l’étape le soleil est resté caché dans un ciel tout gris, finalement cela a facilité l’adaptation de tous. Le bivouac est installé sur une hauteur, aux pieds des dunes et domine la vallée. 
Déjeuner, douche puis visite du village d’Azougui, importante cité créée par les Almoravides, qui plus tard ont fondés Marrakech et Grenade. Sur le chemin du retour : escalade des             dunes en 4x4 et descente en ’’version luge du désert ’’ pour les jeunes. Et là surprise des surprises, non seulement le soleil est derrière de gros nuages gris et . . . il pleut dans le désert. 
Pas une tempête, rassurez vous, juste des gouttes !!



Le réveil ...






Mais où est cette balise ?...

























Photos insolites ...


Traversée de dromadaires

La pluie commence à tomber !


 Etape Fort Sagane








Azougui - Fort Sagane
          
Après le petit-déjeuner, transfert au point de départ (43km) d'Azougui, arrivée au Fort Sagane. 
Après la course visite du Fort Sagane et des peintures rupestres; arrêt à la passe Ebnou.
Après-midi: Ballade dans les dunes d'Azougui.
Dîner et nuitée au bivouac d'Azougui.

                  
Compte-rendu de la journée (mise à jour 18h20):


 

Tous attendaient la chaleur, le soleil, le sable, les dunes  mais aucun la pluie. Ce fut la surprise de la soirée d'hier mais surtout celle de la nuit. Les premières gouttes vers 20h au moment de l'extinction des feux puis des averses jusqu'à 5h du matin. Tout cela s'est traduit par une "légère" humidité dans les tentes. Mais la chaleur a vite fait son oeuvre et tout est sec pour une nouvelle nuit que les mauritaniens prévoient comme la précédente.
Au programme d'aujourd'hui : départ dans la plaine pour une arrivée sur les hauteurs d'un plateau rocheux où se trouvent les ruines d'un ancien fort qui servit de décors au film Fort Sagane. La pluie nocturne a durci le sable et facilité notre course dans les oueds. Puis l'escalade s'est déroulée sur une piste pleine
de rochers au milieu des falaises assises sur des tonnes d'éboulis. Tous les enfants sauf Jonathan ont franchi la ligne d'arrivée, individuellement, dans ce décor de western. 

Kid's infos:                   
  
Jonathan: "J'ai fait les 5 premiers kilomètres avec les coureurs des Dunes, c'était dur. J'ai ensuite récupéré en faisant la sieste ... Je dormais dans le 4x4 au moment de l'arrivée des joelettes..."

Lionel: "J'ai fait les 6 derniers kilomètres en tirant-poussant la joelette où étaient Mathieu et Fériel. Il y avait une bonne ambiance sauf les mouches qui arrêtaient pas de m'embêter..."

Tom: "J'ai marché à l'arrivée..."
 
Morgan: "Comme par hasard mon lit était sous la poche d'eau dans la tente, j'ai déménagé à 2h du mat..."

Marie: "J'ai bien ri en voyant Quentin dégringoler dans les dunes cet après-midi..."

Quentin: "J'ai descendu une dune en courant et j'ai fini en roulant!..."


La course ...

























L'arrivée ...






Quelques paysages ...










En communication avec Toulouse Lautrec ...






Après la pluie...




 Etape Tergit








Tergit - Vallée Blanche
          
Transfert au point de départ de la course (50km) d'Azougui.
Arrivée à la Vallée Blanche, après la course transfert au bivouac à la Vallée Blanche. 
Après le déjeuner, visite de la source de Tergit.
Dîner et nuitée au bivouac.

                  
Compte-rendu de la journée (mise à jour 23h50):             


 

Où plus que dans le désert  peut-on imaginer l'importance de l'eau? Après les pluies de la nuit dernière, des buissons désséchés ont retrouvé des feuilles vertes, d'un vert clair et tendre identique à celui qui recouvre les arbres de nos contrées au printemps, d'autres sont parsemés de fleurs jaunes et mauves. 
Eau source de vie, c'est également ce que nous avons découvert aux fontaines de Terghit cet après-midi, où l'eau claire et fraîche coule au creux d'une gorge à l'abri du soleil. Ici l'air est frais alors que tout autour ce n'est qu'une étendue de sable encadrée par des plateaux de pierres noires. 
Journée de contrastes entre course du matin au coeur de la Vallée blanche (39°) et visite de la soirée à l'oasis de Terghit (28°). Mais aussi entre balades à pied et excursion où les 4x4 descendaient les escaliers de pierres et glissaient de dune en dune. 
Les enfants sont en super forme, après une grande sieste en début d'après-midi ils ont même trouvé le courage pour "travailler" au remplissage de leur questionnaire.



La Vallée Blanche ...























Après l'effort, un peu de détente ...










Un peu de fraicheur...




















 Etape Tounghad









Vallée Blanche - Tounghad          
         
Transfert au point de départ de la course (20km) de la Vallée Blanche.
Arrivée aux environs deM'Heireth. Après la course transfert au bivouac de la Vallée Blanche. Après le déjeuner visite du village de Tounghad et de la dune du Château. 
Dîner et nuitée au bivouac.


Compte-rendu de la journée (mise à jour 18h30):


 

Vallée aux façades montagneuses, oueds enfouis dans le sable et la pierre. Toungad est une oasis protégée par 2 façades de roches qui montent au ciel, rejointes par des coulées de sable blanc accumulé par le vent qui souffle régulièrement avec de rares accalmies.
              
L'étape du jour  se déroulait sur le plateau qui surplombe la vallée. Ce n'est qu'un mélange fréquent de sable doré ou ocre avec des blocs de rochers noirs ou bruns. La piste serpentait sans fin dans ce décor aride et venté. Une vieille femme chargée d'un fagot de bois nous regarda passer sans que l'on puisse deviner d'où elle venait et où elle allait. Nous avions croisé à plusieurs reprises des tentes blanches de nomades sous lesquelles vivent une famille entière toutes générations confondues, mais là, rien alentours ....

Après le déjeuner "brochettes-couscous-salade de fruits" la douche et la sieste ... promenade en dromadaires dans les dunes derrière le bivouac. Certains en ont même redemandé plusieurs fois !

Le vent traverse toujours le bivouac et les toiles de tente qui s'avèrent plus étanches aux averses qu'aux grains de sable. La chaleur baisse avec le soleil, 29° à 18h30, ce soir tous au lit à 20h. 


Kid's infos:                 

Sylvain V: Quand j'ai passé la ligne je suis fatigué comme vous quand vous avez couru... pour faire du dromadaire il faut pas avoir le vertige!...
               
Quentin: Quand je cours je me sens imbattable.

Sylvain P: J'aime bien quand on coure et que ça va vite.

Mathieu: Le sable il est comme chez nous et tout rouge et tout doux.















































 Etape Legleitat








Legleitat - Azoueiga
          
Transfert au point de départ de la course (20km) de la Vallée  Blanche en passant par le pass de Tijoufar, arrivée dans l'oued et la belle dune d'Azoueiga.
Après la course déjeuner en bivouac dans l'oued.
Aprés le déjeuner, visite des oasis d'Azoueiga, ballade dans les dunes multicolores et arrêt obligatoire à la pass d'Amogiar, superbe panoramique de la Vallée Blanche.
Dîner et nuitée au bivouac.

                  
Compte-rendu de la journée (mise à jour 22h):


 

Très longue journée, réveil 5h, départ 6h, retour 19h30 ... donc bref compte rendu...

Superbe étape à la découverte des champs de dunes 
d' Azoueiga. Ici démarre une étendue sablonneuse de 1600 km jusqu'au Mali. Nous avons déjeuné aux pieds des dunes les plus hautes du massif (217m). La barre des 100km de course a été franchie aujourd'hui. Les enfants sont tous douchés, couchés et toujours en pleine forme.

Nous prendrons plus de temps pour donner des nouvelles détaillées et les informations sur les horaires de retour demain, depuis l'hôtel à Atar.


Réveil 5 heures, puis 2 heures de 4x4 avant le départ ...













Le 100 ème km ...









Une arrivée magnifique ...






Expédition dans les dunes ...


















Contemplation ...







On appelle les copains ...






Quelques emplettes ...





Petits détours avant le retour au bivouac ...










 Etape Ain Taya








Ain Taya - El Batine
          
Transfert au point de départ de la course (25km) de la Vallée  Blanche, arrivée El Batine.
Après le déjeuner, départ pour Atar. Visite du marché d'Atar. 
Dîner et nuitée à l'hôtel.

                  
Compte-rendu de la journée (mise à jour 19h00):              


 

L’arrivée a été franchie aujourd’hui vers 11h15 dans une ambiance de solidarité avec l’ensemble des coureurs du raid « La Nomade », mais avant d’aller plus loin revenons sur l’étape de la veille qui nous a permis de vivre une journée entière du lever au coucher du soleil dans le désert. 

Pendant le transfert du bivouac au départ de l’étape nous avons  assisté au lever du soleil sur les canyons et les dunes. La lumière du matin semblait allumer les dunes les unes après les autres. Pendant la course la chaleur était intense (39 °). Durant le parcours nous avons dépassé les 100 km de course, cela fut l’occasion d’une pause festive supplémentaire juste avant l’arrivée. 

La ligne des 21km qui marquait la fin de cette avant dernière étape était placée entre 2 palmiers aux pieds des premières dunes du champ de sable qui s’étend jusqu’au Mali. Sitôt rafraîchis par quelques quartiers d’oranges et de quelques gorgées d’eau l’escalade de la dune démarra avec les enfants. Toutes les tentatives ne furent pas couronnées de succès mais tous en gardent un souvenir grandiose, après le repas le courage revenant les tentatives reprirent avec toujours le même sentiment de bonheur. 

Sur le chemin de retour les mêmes dunes que celles du matin  prirent d’autres couleurs et nous nous arrêtâmes pour remplir des bouteilles de sable en souvenir. Le sable est beaucoup plus fin que sur nos plages, et le toucher est un vrai délice. Mais revers de la médaille, il s’infiltre partout et vous en retrouvez même quelques grains dans vos assiettes…Une originalité du paysage tient au dégradé des couleurs de sables : du blanc au doré, de l’ocre au rouge. Le coucher de soleil nous accompagna pour le retour au bivouac. 

Pour ce dernier jour de course tous les coureurs de l’épreuve ont décidé de "faire l’étape’’ avec nous. L’ambiance était à la joie, à la discussion et déjà aux rappels de certains souvenirs... Tous prirent des relais de ’’Joelette’’ et nous aidèrent jusqu’à l’arrivée ou ils firent une haie d’honneur et la ola à chaque enfant et équipier de Dunes d’Espoir. Un grand merci à vous qui étiez venus faire une course dans le calme du désert et qui furent, peut-être, perturbés par l’essaim jaune des dunes.



La dernière étape, toujours tout droit sur 21 km...
Ce qu'on ne voit pas: le vent !...



Tous les coureurs de La Nomade 2004 ...









Michel et Estelle (médecin et infirmière)...
























Atar: ambiance, couleurs ...

















 Retour à Paris








Atar - Paris

Petit déjeuner à l'hôtel.
Transfert à l'aéroport.
Envol pour Paris! 


Orly, Hall d’Arrivée dimanche 14 novembre 2004 vers 20h30, ils sont là : parents, sœurs et frères, amis des Dunes avec une super banderole. Que dire devant tant de chaleur humaine? Rien, juste se laisser envahir par l’émotion et partager ces retrouvailles avec des larmes de joie. Merci à tous pour cet accueil fabuleux. Et un, et deux et Dunes d’Espoir… 

Certains traversent des océans, gravissent des montagnes, d’autres arpentent des déserts… Quelles forces animent ces provocateurs de défis, qui les pousse, pourquoi dépenser ainsi son énergie ? Pour les coureurs de Dunes d’Espoir c’est sur le chemin de la rencontre et du partage avec de jeunes handicapés que la réponse s’est imposée. Partageons notre passion, transmettons là en portant un regard lucide sur notre différence, faisons en sorte qu’elle soit la source d’un enrichissement mutuel. 

Tout au long des 126 Km parcourus dans le désert mauritanien en 6 jours de course à pied, le but était de franchir la ligne d’arrivée; même si on se trompe de piste, comme c’est arrivé lors de la 2ème étape et qu’on fait des kilomètres supplémentaires, que la fatigue grandit, il faut repartir et tenir jusqu’au bout. 
Oui, ces moments sont aussi des épreuves ou seule la volonté permet d’avancer. Aucun ne s’est plaint, au contraire ce fut l’occasion  d’un nouveau challenge. Oui, le moral, la volonté de lutter jouent un rôle essentiel. Dans l’effort du sportif comme dans les difficultés qui se dressent devant les enfants, c’est la tête qui fait progresser. J’ai vu des choses magnifiques. Des concurrents se joindre à nous pour faire la dernière étape. J’ai vu des gens sangloter à chaudes larmes sur la ligne d’arrivée, gagnés par une impalpable magie. Des enfants dire « C’est possible, je l’ai fait, j’ai couru » ! 

’’Adieu, dit le renard. Voici mon secret, il est très simple : on ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux…’’ 
                                                              (St Exupery, Le Petit Prince)



Aéroport d'Atar, le retour, une aventure à part entière !...











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