Départ du local à Meudon, 6 rue Alfred de Musset.
Rendez vous à 6h15, départ 6h45.

LEA : Nanou, Françoise
MELINDA : Nadette, Marie Line 
GAETAN : Georges Pohylski, Jean-Paul Vétillard 
NABIL : Michel Garmier, Marcel Jardin 
ALFOUSSENOU : Jean –Pierre Besnard, Gérard Dufour,  
THIBAULT : Pierre-Antoine, Pierre Horeau

Départ matinal vendredi matin, des absents, des nouveaux, impression de s’être quittés la veille, on reprend le projet là où on l’avait laissé après le week-end du Glazig, on se connaît, complicité, simplicité.
Voyage assez calme, pas besoin d’en faire trop, escales organisées, référents au top, jeunes confiants et rassurés, rigolades.

Nouveaux paysages, champs verts et ocres, forêts, montagnes, maisons serrées, colombages, biches, rapaces …
Arrivée au camping et étalage de victuailles partagées avec délice et appétit. Restaurants
Premières courses de fauteuils, cris de joie, de peur, roulades, « Encore ! », foot fauteuil, promenades, rigolades toujours.

Les chalets, propres, pratiques et confortables. Douches, siestons, batailles de bouteilles en plastiques, batailles de polochons pour les uns, brushings pour les unes. Grosses mais très grosses rigolades !

Strasbourg, pluie fine, les bateaux, les alsaciens, l’accent des alsaciens, la cathédrale, la choucroute, la famille Le floch au complet, les coureurs alsaciens, la fiancée de Pierre-Antoine, la pasta party la plus chic, les cartes postales …

Piscine, petites et grandes peurs, petites et grandes tasses, toboggan … et bien sûr … rigolades.

Lever aux aurores, dossards, tenues chaudes, rangement, appréhensions

« C’était bien ! La course elle était bien aussi. J’ai aimé courir avec les Dunes d’Espoir. Les coureurs sont allés vite. Un petit peu Isabelle a été vite, et un petit peu elle a été doucement !
J’ai préféré la piscine parce que l’eau de la piscine était chaude, c’est pas comme la piscine de Sèvres !
On a dormi dans les maisons, c’était bien ! J’étais avec Léa.
J’ai aimé ces deux week-ends. J’ai préféré les paysages d’Alsace parce qu’en Bretagne y’a pas beaucoup de paysages, y’a que la mer ! Mais j’irai quand même en Bretagne la prochaine fois ! »
Mélinda

« Ce week-end était très bien. J’ai préféré la piscine. On pouvait couler Antoine !
Pendant la course je me demandais pourquoi les arbres n’avaient pas de feuilles !
Le moment que j’ai préféré en Alsace … la montagne ! J’aimais pas les descentes pendant la course parce j’avais peur, ils allaient trop vite ! Il y avait des rochers et des sapins qui n’arrêtaient pas de me faire mal au visage !
Le moment que j’ai préféré en Bretagne … la mer !
Léa

« J’ai aimé ce week-end !
J’ai adoré la piscine ! C’était chouette ! J’ai eu peur quand j’ai cru couler après le toboggan !
J’ai préféré le week-end des Vosges à celui de la Bretagne. Je me suis bien entendu avec les adultes, en particulier Pierre et Pierre-Antoine avec lesquels je me suis beaucoup amusé.
J’ai bien rigolé pendant la course et bien sûr que je serai au prochain week-end en Bretagne avec les Dunes ! »
Thibault

« On a fait des belles courses et on s’est bien amusé. J’ai préféré être dans le bateau- mouche et regarder Strasbourg.
J’ai préféré les Vosges. Mais je me souviens qu’en Bretagne j’avais adoré ramasser les coquillages.
J’aimerais retourner faire des courses. On repart quand ? »
Nabil

« J’ai bien aimé quand j’ai soulevé la coupe ! C’était un peu émouvant l’arrivée. J’ai eu un peu peur pour Jules car il était en retard. C’était aussi la première fois que j’allais manger au casino !
J’ai passé un bon week-end et j’aimerais recommencer ça. J’aimerais remercier tous les Dunes d’Espoir.
J’ai préféré la Bretagne parce que y’a deux des coureurs qui nous ont fait courir dans la mer avec Léa, Nabil et Alfoussénou. On s’est bien amusé !
Mais ici aussi je me suis bien amusé !
J’ai appris que y’avait la guerre en Alsace.
Je n’ai pas aimé les écluses, ça m’a fait peur quand ça s’est ouvert à cause du bruit : c’était la première fois.
Gaëtan

«  Ce week-end, il était magnifique parce qu’on est parti au restaurant et la course elle était magnifique parce qu’on a joué avec la boue ! Et je remercie les Dunes d’Espoir d’avoir fait cette course, même si cette course était un peu difficile. Difficile parce que ça montait et ça descendait.
J’ai eu du mal aussi parce que la joëlette ça bougeait ! Mais ça m’a fait rire aussi !
J’ai plus aimé les Vosges, parce que ça montait et parce qu’il y avait Gilles qui partait à fond !
J’ai pas aimé … Heu …! Si ! Si j’ai tout aimé et on recommence la prochaine fois ! »
Alfoussénou

Un raid chargé d'émotions pour les coureurs de la Grande Traversée.
 
C'est dans le cadre magnifique des Vosges du Nord, qu'une bonne partie de l'équipe de la Grande Traversée (opération Téléthon qui consistait à relier le Mont Saint-Michel au Mont Sainte-Odile en course à pied) a accompagné les coureurs de l'association Dunes d'Espoir en participant au Grand Défi des Vosges. Le circuit de 24 kms présentant un dénivelé positif de 700m aurait pu constituer à lui seul un beau challenge pour chacun des membres de l'équipe. Mais ce n'était pas suffisant pour des coureurs qui ont déjà démontré leur générosité lors du Téléthon 2007.
Ils ont donc prêté main forte à une vingtaine de coureurs de Dunes d'Espoir venus de la région parisienne, pour faire participer 8 enfants handicapés à bord d'une "joëlette".
 
Quatre équipes composées d'un enfant handicapé, une joëlette et 8 adultes se sont élancées dès 9 heures (30 minutes avant le départ des coureurs valides) à l'assaut des montagnes dominant Niederbronn. Chaque enfant est relayé à mi-parcours pour permettre à un copain ou une copine de participer.
Autour de la joëlette, les adultes se relaient dans un balai parfaitement organisé. L'un pousse et assure la stabilité, un autre tire et donne la direction. A plat, cela suffit ... Pour un trail, les portions plates sont rares et toutes les forces sont nécessaires en montée comme en descente. L'effort est intense pour tous.
 
Le bonheur et l'émotion sont omniprésents tout au long du parcours. Bonheur intense qui se lit dans les yeux et les gestes des enfants, qui s'entend aussi dans leurs cris de joies et leurs mots. La forêt de Niederbronn résonne t'elle encore des énormes éclats de rire du jeune Alfoussenou quand les descentes se faisaient vertigineuses ou que sa joëlette traversait les flaques lançant de grandes gerbes d'eau ? Peut-être pas ... Mais dans les têtes des équipiers aux commandes de la joëlette, assurément !
La progression est admirée et saluée par les spectateurs sur le parcours et à l'arrivée, et par tous les coureurs qui dépassent petit à petit les 4 équipages, du champion qui file vers la victoire au coureur ou à la coureuse amateur qui finit son trail à petite allure. Les encouragements sont sincères. Certains prennent le temps de parler avec les enfants, d'autres vont même jusqu'à prendre les rênes de la joëlette pour quelques hectomètres.
 
Pour tout connaitre sur l'association Dunes d'Espoir (mais qu'est-ce qu'une "joëlette" ?), visitez leur site internet : http://dunespoir.free.fr.
Et si au hasard d'une course vous croisez un joyeux équipage, des adultes et un enfant handicapé, tous vêtus de jaune, ce seront certainement eux. Vous les reconnaitrez, ils sont admirables !
 
Pour les coureurs de la Grande Traversée, cette expérience enrichissante pourrait bien en appeler d'autres ... Prendre du plaisir en donnant du bonheur, c'est bien l'esprit qui anime cette équipe.

Bonheur sauvage
Le 10e Grand défi des Vosges, organisé par l'association Courir à Niederbronn et sa section « Vosgirunners », a battu tous les records de participation, lors de la course qui s'est déroulée hier sur les monts et dans les vallées des Vosges du Nord.
Plus de 500 participants, de tout âge, venus du grand Est et de pays limitrophes, ont participé à cette grande course annuelle qui compte pour le challenge New Balance des Trails de l'Est et qui empruntait les chemins des forêts du massif du Wintersberg, baignées de soleil et enfin habillées d'un vert tendre, avec cette année pour la deuxième fois, la « Mac 6 » (qui tire son nom du fait que le tracé de la course comportait 6 kilomètres de bitume) sur une distance de 24 kilomètres et 700 mètres de dénivelé.

« Cette aventure est une étape qui les aide à dépasser le handicap au quotidien »

 L'épreuve phare de 52 kilomètres, avec pas moins de 1 800 mètres de dénivelé, avait mené les participants à partir du gymnase du Montrouge vers Dambach, en passant par le col du Wolferthal puis retour par les ruines des châteaux du Wineck et Schoeneck, passant par le sommet du Grand Wintersberg pour rallier la ligne d'arrivée située derrière le gymnase.  Plusieurs postes de ravitaillement étaient disséminés tout au long du parcours. A l'arrivée, des tables de massage et de récupération pour détendre les muscles fatigués et soulager les crampes des coureurs étaient mises à disposition.

A noter la participation de l'association parisienne Dunes d'Espoir née de la volonté d'une bande de copains épris de course à pied. L'association a pour objectif de faire partager cette passion à de jeunes handicapés.  Une trentaine de coureurs entouraient huit jeunes en fauteuil, d'une dizaine d'années: quatre venus de la région parisienne et quatre alsaciens. « Cette aventure est une étape qui les aide à dépasser le handicap au quotidien, à entreprendre, à partager leurs impressions avec de nouvelles personnes et à imaginer de nouveaux horizons », explique Gilles Armand, vice-président de l'association. Les jeunes étaient visiblement heureux de participer à la course et de franchir la ligne d'arrivée.

 Le côté convivial était de mise et les non-coureurs n'étaient pas oubliés, puisque un petit marché du terroir et une structure gonflable complétaient l'offre. Les plaisirs de la table étaient également satisfaits par une armée de bénévoles qui assurait le service aux différents stands. En début d'après-midi, sonnait l'heure de la remise des récompenses dans les différentes catégories, puis la journée s'est achevée dans la convivialité et la promesse de récidiver l'an prochain.

Édition du Lun 21 avril 2008
 

Le 20 avril 2008, à 8h30, j'ai fait la connaissance de mon équipe de course. Ils étaient tous très sympas et connaissaient mon prénom. On est partis rapidement sous le soleil qui était au rendez-vous. L'itinéraire dans la forêt n'était pas facile mais tous les coureurs ont bien réagi en fonction des obstacles rencontrés tout en plaisantant sur tout le chemin. A un moment donné, on ne savait pas par quel côté passer mais comme nous avions vu une autre goélette en contrebas on a décidé de la suivre. Malheuresement, eux c'étaient trompés de direction et nous ont induit en erreur. Nous nous sommes posés des questions quand notre épopée s'est retrouvée au point de départ. Là, Georges a pu joindre l'infirmière des Dunes qui attendait aves quelques membres de ma famille et Jules, l'enfant qui devait me relayer au point de relai. Avec ses indications et l'aide d'un des organisateurs de la course nous sommes finalement arrivés à un autre point où ils s'étaient déplacés et où il y avait un ravitaillement avec des joueurs de cors de chasse. Nous avons mangé ensemble et assisté à la remise des prix. C'était une belle journée malgré les difficultés.
 
Gaspard

Nous venons de passer un magnifique week end en Alsace pour courrir la MAC 6.
Comme à mon habitude, j'ai écrit un petit récit illustré de photos et de vidéos.
Si cela vous intéresse, c'est sur mon blog !
 
à bientôt,
Pierre (Pilou)

Merci, merci et encore merci !

Merci à Majid (le chauffeur le plus attentionné et le plus compréhensif), à Angélique (adorable infirmière efficace et drôle), à Nagette (AMP du centre et future coureuse des Dunes), à Jules et Gaspard (les valeureux jeunes coureurs locaux), à Greg, Aurélie et Matthieu (nos jeunes accompagnateurs attentifs et discrets), aux coureurs strasbourgeois qu’on aimerait bien croiser à nouveau, aux familles qui nous ont fait confiance, au centre Claire Girard, et bien sûr à toute la folle équipe des Dunes d’espoir, en particulier Isabelle, Gilles, Nadette et Marcel qui ont imaginé et organisé ces trois journées avec brio.
 
Antoine